Notre Histoire

Le 12 janvier 2019, à la suite de l’explosion de gaz de la rue de trévise à Paris, notre vie a complètement basculé. Ce drame a fait 4 morts (Laura, Adele, Simon et Nathanaël) ,plus de 66 blessés dont quatre victimes en urgence vitale absolue, pronostic vital engagé, des séquelles physiques irréversibles et permanentes.
Le 12 janvier 2019 à 8h59, Nous avons été touchés dans notre Être, dans notre Chair, dans notre Âme, dans nos rêves, dans notre histoire.
Notre association créée par et pour les endeuillés, les victimes grièvement blessées devenu handicapées, les victimes blessées psychologiquement, des post trauma sévères et toutes les familles des victimes de l’explosion de la rue de trévise.

« On January 12, 2019, following the gas explosion on rue de trévise, our lives completely changed. This tragedy left 4 dead, 66 injured including 4 employees in absolute vital emergency, life-threatening, irreversible and permanent physical sequelae. On January 12, 2019 at 8:59 a.m., We were touched in our Being, in our Flesh, in our Soul, in our dreams, in our history. Our association created by and for the bereaved, seriously injured victims who have become disabled, psychologically injured victims, severe post trauma and all the families of the victims of the rue de trévise explosion. »

« El 12 de enero de 2019, tras la explosión de gas en la rue de Trévise, nuestras vidas cambiaron por completo. Esta tragedia dejó 4 muertos, 66 heridos, incluidos 4 empleados en emergencia vital absoluta, con riesgo de vida, secuelas físicas irreversibles y permanentes.
El 12 de enero de 2019 a las 08:59 Fuimos tocados en nuestro Ser, en nuestra Carne, en nuestra Alma, en nuestros sueños, en nuestra historia.
Nuestra asociación creada por y para los dolientes, las víctimas gravemente discapacitadas, las víctimas con lesiones psíquicas, los traumáticos graves y todas las familias de las víctimas de la explosión de la rue de Trévise. »

 Simon Cartannaz, 28 ans, et Nathanaël Josselin, 27 ans.
Hommage à nos pompier : Sergent Cartannaz et le Caporal Josselin

Nous pensons également à la Famille de Adèle, décédée le 12 janvier 2019 suite à l’explosion de gaz de la rue de Trévise.

Qui nous sommes

Ne jamais oublier, 

L’immense peine et la douleur d’avoir perdu un être cher, la vie, les espoirs, les rêves brisés. 

La douleur de Elsa, Lucas et Hugo, orphelins de Laura, et celle de son de son époux Luis Miguel, et de toute sa famille 

La douleur de Kelyan, orphelin de Nathanaël, et celle de son épouse Océane, et de toute sa famille 

La douleur de la famille de Simon, et celle de son épouse Anaïs 

La douleur de la famille de Adèle

Tous sont décédés le 12 janvier 2019
N’oublions pas, 

La vie, les espoirs , les rêves brisées de Ines, Angela, Amor, Ameroche salariés des hôtels, tous devenus handicapé. 

Nos touristes blessés 

Les victimes ayant subis un choc post traumatique blessée au plus profond de leur être 

On dit parfois que le temps qui passe serait apaisant. Il panserait les plaies et les douleurs. Cela n’est malheureusement pas vrai pour les Victimes et Rescapés de l’Explosion de la rue de Trévise, réunis au sein de notre association, VRET. Quatre ans après le drame, l’heure est à de nouveaux combats, à de nouveaux risques aussi. Ce temps qui s’étire à l’infini est pour chacun d’entre nous physiquement et psychologiquement épuisant. 

Après l’enjeu immédiat, celui de la survie, vient pour nous tous un second défi : celui de la réparation, avec la découverte de nouvelles séquelles, avec l’acceptation de cette image de soi que renvoie le miroir, avec la nécessité, parfois, de devoir faire des choix difficiles, qui peuvent se révéler risqués. 

C’est, par exemple, se retrouver devant une menace d’amputation à la suite d’une opération chirurgicale pourtant impérative et chercher avec l’énergie du désespoir le chirurgien susceptible de réduire ce risque au maximum. 

Ce sont les plaies des premières heures qui s’ouvrent à nouveau et imposent de nouvelles interventions.
C’est la découverte de troubles sérieux, qui jusque-là étaient passé au second plan devant d’autres urgences, d’autres enjeux : celui de panser la douleur de la perte d’une épouse, celui de consacrer toute son attention à des enfants désormais orphelins. 

Après la satisfaction de voir aboutir un accord cadre, arraché par les associations avec leurs tripes, nous, les rescapés et victimes physiques nous heurtons désormais aux processus assurantiel, un nouveau combat ! Quand c’est fini, ce n’est pas fini. 

Le monde des assurances, c’est un monde dans lequel, les victimes doivent justifier pied à pied que les blessures sont liées à l’explosion. Très dur lorsque vous avez vécu l’horreur, affron- té la mort, les blessures de guerre. 

Vous vous trouvez en réalité face à des interlocuteur qui réagissent comme si notre drame n’avait jamais eu de précédents en France, comme si le fonctionnement du corps hu- main d’une victime était une découverte subite. Tout justifier, c’est par exemple savoir démontrer que : OUI, l’état de choc post traumatique peut avoir des conséquences physiques ; que OUI, que l’aggravation de vos blessures de guerre est bien liée au souffle que vous avez reçu. 

Il faudra justifier pourquoi vous n’avez pas d’attestation psy datant de 2019, justifier le fait de prendre en charge votre époux. Rappeler que celui-ci était entre la vie et la mort n’est pas suffisant. La validation de votre qualité de victime va se jouer sur un document. Et pourtant, votre vie a bel et bien basculé le 12 janvier 2019. 

Loin de nous l’idée de contester l’existence de procédures, mais nous regrettons encore et toujours le manque d’humani- té, cette approche purement financière qui prime sur tout. 

Un dossier, ce n’est pas avant tout une victime, un être humain qui a vécu l’indicible. C’est d’abord une somme d’argent à verser. Alors, on ne se focalise pas sur l’humain, le suivi, la pos- sible aggravation de blessure, la souffrance, comment répa- rer la victime ? Non ! On se focalise sur la notation, qui sera ensuite convertie en somme, très souvent à la baisse… Vous, victime, vous vous trouvez transformé en marchand de tapis. On marchande vos plaies ! 

Ce processus est une nouvelle source d’angoisse pour les vic- times déjà traumatisées par l’explosion, puis par l’abandon, épuisées par le combat. Il aggrave le traumatisme, avec une fois encore un sentiment que l’humain ne vaut pas grand chose. Comment se reconstruire tout en étant dans les rouages du système assurantiel ? 

Alors la détresse est toujours là, plus présente que jamais, ce sentiment d’irréparable qui fait dire à certains d’entre nous qu’ils attendent la mort, à tout moment.
En réalité, chacune des victimes a désormais la terrible certitude que le 12 janvier ne sera jamais derrière elle. 

Notre combat

Obtenir la reconnaissance et l’indemnisation pour toutes les victimes de l’explosion de gaz de la rue de trévise.

  • 12 Janvier 2019 à 9h59 Explosion de la rue de Trévise, les touristes et salariés des hôtels ont pris tout le souffle de l’Explosion.

    Nous déplorons une victime décédée, notre touriste Espagnole, Laura, épouse de Luis Miguel.

    Plus d’une dizaine de victimes grièvement blessées, dont 4 en pronostic vital engagé, urgence vitale absolue évacuation en hélicoptère depuis la place de l’Opera.

Une cellule de crise rue de Montyon à deux pas de l’explosion , à été mise en place, les victimes grièvement blessées , les blessés léger, les post trauma, les touriste a reloger toutes les victimes des hôtels (Salariés et touristes) ont été prises en charge à partir de cette cellule de crise, isolée du reste des victimes, des riverains… pris en charge à la Mairie du 9eme arrondissement.

De l’absence de prise en charge à l’abandon, nous étions sortis des radars jusqu’en juillet 2019 ou nous faisons la connaissance de Delphine Burkli, Maire du 9eme arrondissement,

On nous demande : Qui sommes nous ?

Nous sommes les victimes qui ont été transportées par hélicoptère depuis la place de l’Opera dont le pronostic vital était engagé, en urgence vitale absolue, certains d’entre nous avons rencontrés des difficultés à l’hôpital et dans différentes structures, et tous avons eu aucune prise en charge.

Nous sommes les salariés et les touristes des hôtels, ceux qui ont payé un lourd tribu, nous avons pris tout le souffle de l’Explosion, Laura, Angela, Amor, Ameroche, Pedro et tant d’autres, étaient juste en face.
Angela et Ameroche ont vu les pompiers mourrir face à eux, ils étaient à 20 mètres.

Notre Association

Nous avons créé notre association en Février 2020, car l’association déjà créé par les riverains ne regroupaient pas les victimes grièvement blessées, les orphelins. Pour la majorité nous, nous connaissons depuis plus de 20 ans, nous étions une famille professionnelle.

Décembre 2019 : Mise en examen de la ville de Paris, pour défaut de vigilance, le procureur annonce que ce drame aurait pu être évité.

2019 – 2022 : Combat avec les institutions et la Mairie de Paris pour obtenir la mise en place de l’accord cadre, afin de garantir une prise en charge des frais médicaux, des coûts liés à l’explosion.

En janvier 2022 : Enfin au bout de 3 années de combat, la Maire de Paris valide la mise en place de l’accord cadre.

Le Premier Ministre Jean Castex nomme deux coordonnateur, qui ont pour mission de faciliter la mise en oeuvre de l’accord cadre.

Avril 2020 : Les coordonnateurs organise une réunion à l’attention de toutes les victimes de l’Explosion de la rue de Trévise, ce qui lance aussi la mise en place de l’accord cadre.

Depuis nous sommes face à un assureur : Sedjiwck mis en place par les 4 assureurs des mises en causes.

Etre face à un assureur est tres compliqué pour les victimes, le processus est long, l’assureur pinaille le moindre préjudice, et accepte difficilement l’ouverture des dossiers.

Voila ou nous en sommes 4 ans après le drame, les endeuillés, les grièvement blessées, aucune victime n’a été indemnisée…

A suivre

Témoignages

Commemoration 2023 Explosion rue de Trevise
Témoignage pour les victimes et rescapés de l’explosion de la rue de Trévise
TEMOIGNAGE 2023
Victimes explosion de la rue de Trévise
TEMOIGNAGE 2023 Victimes explosion de la rue de Trévise
TEMOIGNAGE 2023 Victimes explosion de la rue de Trévise
TEMOIGNAGE 2023 Victimes explosion de la rue de Trévise
Commémoration 2022 Victimes explosion de la rue de Trévise
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Commémoration 2021 Victimes explosion de la rue de Trévise
Commémoration 2021 Victimes explosion de la rue de Trévise
Commémoration 2020 Victimes explosion de la rue de Trévise
Commémoration 2020 Victimes explosion de la rue de Trévise
Commémoration 2020 Victimes explosion de la rue de Trévise
Commémoration 2020 Victimes explosion de la rue de Trévise
Commémoration 2020 Victimes explosion de la rue de Trévise
Commémoration 2020 Victimes explosion de la rue de Trévise

Rejoignez-nous /Adhérez à l’Association !

HelloAsso

Après un triste constat de l’abandon des victimes physiques et psychologiques.

Les victimes ont décidés de créer l’association des « Victimes et Rescapés de l’Explosion de la rue de Trévise » (VRET), assurer une prise en charge  (frais engagé et frais futurs), pour vous assurer une indemnisation, et pour que personne ne soit oublié.

Rejoignez nous,  tous ensemble Faisons bloc!

« Tras un triste informe del abandono de las víctimas físicas y psicológicas.
Las víctimas han decidido crear la asociación de « Víctimas y Supervivientes de la Explosión de la rue de Trévise » (VRET), para que sean atendidos (gastos incurridos y gastos futuros), para garantizar una indemnización y para que nadie se olvida

Todos juntos ¡Unámonos! »

After a sad report of the abandonment of the physical and psychological victims.
The victims have decided to create the association of « Victims and Survivors of the Explosion of the rue de Trévise » (VRET), so that you are taken care of (costs incurred and future costs), to ensure compensation, and so that no one is forgotten.

Join us, Let’s be all together!